Vantrip dans les Pyrénées : de Gavarnie à Ordesa
N’ayant rien préparé mais avec 7 jours de repos devant nous et notre van, nous mettons le cap sur les Pyrénées avec, comme première étape, l’emblématique cirque de Gavarnie.
Déroulé de ce van trip
- Jour 1 : Le Cirque de Gavarnie autrement
- Jour 2 : La Brèche de Roland, le plateau de Saugué et le Cirque d’Estaubé
- Jour 3 : Le Cirque de Troumousse au départ de Héas
- Jour 4 : Le col du Tourmalet en vélo
- Jour 5 : Découverte de la réserve naturelle de Néouvielle
- Jour 6 : Début des Pyrénées espagnoles
- Jour 7 : Le Canyon d’Anisclo
- Jour 8 : Le Canyon d’Ordesa
Jour 1 : Le cirque de Gavarnie autrement
C’est bien simple, le cirque de Gavarnie doit bien être l’un des endroits les plus touristiques des Pyrénées l’été. Ses formations montagneuses de plusieurs centaines de mètre, très encaissées, en font un vrai « Colisée » montagnard. Le village s’est un peu développé en conséquence, centrant son commerce sur le tourisme ce qui a pu le dénaturer un peu.
Le chemin principal menant au cirque est très facile d’accès et peut ressembler parfois aux « autoroutes » des parcs nationaux. De quoi être refroidi à l’idée d’aller là bas ? Non, pas du tout. Nous avons choisi de découvrir le cirque par un autre chemin de randonnée, plus sportif et beaucoup moins emprunté…
Information sur la randonnée
Résumé de la randonnée
Cette randonnée traverse une variété incroyable de paysages, tout cela dans une même journée. Nous vous la conseillons si vous avez une certaine forme physique. Elle débute dans les sous bois, puis rejoint très rapidement les pâturages d’altitude que nous avons trouvé quasiment déserts. Ensuite, elle serpente le long de la corniche abrupte pour rejoindre le cœur du cirque de Gavarnie dont les hauteurs sont parsemées de névés même à la fin de l’été. Enfin elle se termine par un plateau, désert lui aussi, où nous avons l’impression d’être dans un autre monde.
Information sur la randonnée
- Boucle : L’Entortes du Pailha > Le refuge des Espuguettes > Le Chemin des Espugues > le Cirque de Gavarnie > Le plateau de Bellevue
- Durée : 5h45
- Distance : 22 kms
- Dénivelé : 1800 m
Affutez vos bâtons et faites chauffer vos cuisses, la randonnée du jour sera magnifique, variée, mais tirera un peu les mollets en fin de journée .
Infos utiles
- Le parking à Gavarnie est toujours payant l’été. Le montant est forfaitaire (5 euros pour les voitures en 2018) et permet de rester 24 heures.
- L’office du Tourisme met en vente une carte des randonnées du secteur très bien faite pour 1 euro. Sinon, nous avons trouvé que l’application Viso Rando était encore mieux … et gratuite.
Nous partons de Gavarnie par le chemin principal que nous quittons vite, 500 m plus tard, en prenant à gauche, en direction du refuge des Espuguettes. Il fait 30 degrés, ça monte dur, la vue est absente pour le moment, on se dit qu’on sera vite récompensés par la vue et que les difficultés de la rando se situent dans les premiers kilomètres.
Bien vite, la vue se dégage et la récompense : des pâturages verts à perte de vue, les chaines de montagne en arrière plan, et à part un ou deux randonneurs, personne à l’horizon ! Marcher sur ce sentier, c’est le grand bonheur. On aurait pu se sentir isolés dans une nature sauvage, s’il n’y avait pas eu le refuge, quelques centaines de mètre plus haut qu’il va bien falloir atteindre.
La aussi, les efforts paient, la vue y est juste magnifique, surtout sur la Brèche de Roland ! La rando continue et se diversifie en direction du cirque de Gavarnie. Les paysages deviennent moins verts, en sous bois, à flanc de falaise sans aucune difficulté particulière. A la fin de celui-ci, on débouche sur le Cirque de Gavarnie et sa cascade.
Information utile
Il y a possibilité d’aller jusqu’au pied de la cascade, en prenant le chemin en face de l’hôtellerie. Nous ne l’avons pas fait, mais il faut compter une bonne heure aller retour selon l’office du tourisme
Pour notre part, nous partons en direction du plateau de Bellevue, l’autre versant du cirque. Petit moment de faiblesse de notre part sur le coup, nous nous perdons à moitié dans le massif, mais, à force de monter à l’aveugle, nous arrivons sur le plateau de Bellevue. De là, la vue sur le cirque tout entier vaut vraiment le détour. Nous avons trouvé cette portion quand même moins impressionnante que la portion menant au refuge.
Il ne nous reste plus qu’à descendre en direction de Gavarnie et rejoindre notre campement pour la nuit
Jour 2 : La Brèche de Roland, le plateau de Saugué et le cirque d’Estaubé
La brèche de Roland.
Information sur la randonnée de la Brèche de Roland
- Départ : parking du col des Tentes
- Dénivelé : 850 m
- Distance : 11 kms
- Durée 5h
Bon, les jambes protestent un peu en se levant ce matin, et je crois qu’elles n’ont pas vu le programme du reste de la semaine… Aujourd’hui, objectif : la Brèche de Roland. Ce n’est pas gagné car il y a beaucoup de neige sur les sommets en ce début de saison, et nous ne sommes pas bien équipés, pas de bâtons, pas de piolet et encore moins de crampons ! On avisera une fois sur le névé.
Nous partons donc du parking du col des Tentes. A quelques centaines de mètres du parking, nous arrivons au port de Boucharo, qui est le col le plus bas en direction du sud des Pyrénées, à la limite de l’Espagne. De là partent les chemins de randonnées en direction du Parc Naturel du Mont Perdu (et la réserve d’Ordesa) ainsi que le chemin vers la Brèche de Roland.
Au début, tout se déroule à merveille. Il faut dire que le panorama est superbe, les marmottes sont là et le chemin n’est pas très difficile. La marche sur les névés, nous connaissons un peu après avoir grimpé Askja en Islande. Le chemin traverse plusieurs ruisseaux, d’abord le Gave de Tourette puis ensuite le ruisseau des Gabiétous. Ca glisse un peu mais le passage se fait bien ! Le névé est plutôt plat, et reste peu dangereux à ce niveau de la randonnée.
Plus loin, le sentier se complique légèrement, en prenant de l’altitude. 1h30 plus tard, nous arrivons au pied du col des Sarradets. A ce moment là, tous les groupes s’arrêtent et chaussent crampons et piolet. Pour nous, c’est la fin de la randonnée, ce qui est bien frustrant lorsque l’on sait que le refuge de la Brèche est juste au dessus… Mais le névé est trop pentu, nous n’avons pas de crampons ni de piolets pour nous retenir en cas de chute et la descente aurait été trop risquée. On reviendra, bien équipés cette fois !
La balade est juste magnifique mais elle peut être délicate aux personnes inexpérimentées. Pour nous, c’est le manque de matériel qui nous a fait reculer. Mais la marche sur les névés ou dans les rochers peut aussi ne pas être évidente pour certains. Mais la balade est sublime dans un univers minéral fait de roche, d’eau et de marmottes !
La randonnée est un simple aller retour. Il faut donc revenir par le même chemin. Du parking du col des Tentes, vous pouvez aussi tenter de gravir le Mont Taillon et continuer en direction du refuge. La randonnée doit être assez chouette. Par contre, cela reste de la haute Montagne. Du coup, à faire plutôt avec un équipement.
Le pique nique, on le prendra en face du Lac des Espécières à une quinzaine de minute du parking
Le plateau de Saugué
L’après midi, nous prenons le van pour monter au plateau de Saugué. Réputé être l’endroit pour avoir une vue imprenable sur Gavarnie, on y accède par Gèdre. Le GR10, qui passe par Gavarnie, permet de s’y rendre. C’est un endroit un peu perdu, c’est vrai, mais très sympa avec ses vieilles bergeries datant du siècle dernier, ses petits champs entourés de murets de pierre et la vue imprenable sur Gavarnie. Le coin est désert, et n’est pas dénaturé par l’afflux touristique.
Le cirque d’Estaubé
Pour bien terminer la journée, et pour diminuer un peu la frustration de la randonnée de ce matin, nous randonnons en soirée dans le cirque d’Estaubé à l’est de Gavarnie. Ce cirque est un peu plus grand que Gavarnie, moins impressionnant mais avec un cadre montagnard plus naturel car moins fréquenté et parsemé de cascades. La randonnée n’est vraiment pas difficile, et je pense que c’est ici que nous avons vu le plus de marmottes du séjour.
Info utile de la randonnée du cirque d’Estaubé
- Départ : parking du Lac des Gloriettes
- Dénivelé 300 m
- Durée 4h00
- Distance : 12 kms
Pour rentrer, nous vous conseillons de ne pas rentrer par le Lac des Gloriettes, mais plutôt de prendre le chemin qui se rend au parking. Le sentier s’élèvera dans les hauteurs, et les vues sur le lac sont juste magnifiques.
Le soir, nous dormons sur le parking du Lac des Gloriettes. Cette nuit là fut épique : nous avons essuyé un orage qui ne faisait pas dans la dentelle. Il était si violent que nous avons du quitter le van pour nous réfugier au fond d’une grotte, un épisode dont nous nous souviendrons longtemps.
Jour 3 : Le cirque de Troumousse au départ de Héas
Après une nuit très peu réparatrice, nous partons aujourd’hui explorer le dernier cirque de la région : le cirque de Troumousse.
Troumousse est le plus grand des trois cirques. Il est situé le plus à l’est et possède de grandes murailles montagneuses, magnifiques, traçant la frontière avec l’Espagne.
Le cirque de Troumousse peut se visiter en voiture car un parking existe en plein dans son cœur. La route pour y accéder est payante avec un péage à 5 euros. Nous choisissons de partir de plus bas, à Héas et de tout faire à pied.
Infos sur cette randonnée
- Départ : parking de l’auberge à Héas
- Distance : 11,5 kms
- Dénivelé : 660 m
- Durée : 4h30
Nous prenons tout d’abord la direction de la cabane des Aires. Au début, la pente est plutôt douce et nous sommes frais. Puis la pente augmente, le soleil brille et les jambes chauffent un peu plus. Le summum reste l’ascension du col en lacet juste avant la cabane des Aires. Bref, tout le dénivelé se fait au début ! ^^
Après cela, rassurez vous, tout est plat ! Après avoir rejoint les deux lacs des aires, vous êtes le nez dans les alpages pendant une bonne partie de la randonnée, et nous avons adoré cette portion !
Cette randonnée reste un incontournable de la région. Faites attention si vous êtes adeptes comme nous de boire l’eau des ruisseaux : il y a beaucoup de troupeaux, du coup nous vous le déconseillons ici !
Nous reprenons la route, le soir en direction du Col du Tourmalet et nous dormons en plein milieu, vers une petite cabane, au calme, entourés de vautours.
Jour 4 : Le col du Tourmalet en vélo
« Tiens, regarde Marielle, ils louent des vélos de route pour gravir le col du Tourmalet… », « nooon », « siii », « bon, d’accord ». Bref, toute histoire commence par cela, par un challenge !
Ce matin, nous avons loué deux beaux vélos de route, une première pour tous les deux avec l’objectif d’arriver au col du Tourmalet en partant de Luz Saint Sauveur. You have one life, live it, comme dirait Jon !
Informations utiles
L’ascension du col débute directement de Luz Saint Sauveur et se divise en 4 tronçons : le premier très facile, le deuxième facile, le troisième difficile et le quatrième appelé le calvaire…. Bref, le ton est donné !
Au début, le coup de pédale est assez fluide, l’équilibre un peu moins du fait que c’est la première fois (Marielle) que j’enfourche un vélo avec des pédales automatiques. Cela ne loupe pas, première gamelle trois kms après le départ ! Bref au début, l’insouciance et l’ivresse de pédaler dans des paysages magnifiques sont bien là. Après l’épisode, on a ajouté un peu plus de réflexion à tout cela ! ^^
C’est donc parti pour une vingtaine de kms sur une pente de 7,5% de moyenne. La route est un véritable boulevard ! Le goudron est parfait et tout est fait pour les cyclistes. Nous n’avons malheureusement pas pu profiter de la voie François Vignon à la sortie de Barèges (exclusivement destinée aux cyclistes) car elle était fermée à notre passage mais ce n’est qu’un détail !
Parlons de Barèges, c’est l’unique village traversé le long de l’ascension. Entre Luz Saint Sauveur et Barèges, l’ascension est relativement aisée. Mais l’entrée et surtout la sortie du village signe une pente de plus de 10 %, c’est l’un des endroits les plus difficiles du parcours. Chaud les cuisses, on serre les dents et on attends que ça passe…
En arrivant à la station de ski de Tournaboup, on respire un peu, la pente redevient gentille, avec un petit 6%. N’allez pas croire qu’elle va s’inverser. Elle redevient sympa pour mieux vous plumer ensuite : déjà vous apercevez au loin les petits lacets qui signent le début de la haute montagne.
Allez respirez un peu, c’est quasi fini ! Les petits panneaux tous les kilomètres sont là pour vous le rappeler. Bon, j’avoue que les derniers 400 m sont bien les plus difficiles. La pente à 15% avec le photographe qui secoue son appareil devant ton nez au sommet de l’effort, il y a de quoi craquer. C’est donc bien le poing levé que nous franchissons le col du Tourmalet 2h15 après être partis de Luz Saint Sauveur.
En définitive, la montée du col fut un régal pour les yeux comme pour la performance sportive. Jon était plutôt calme au départ mais j’avoue avoir ressenti un peu d’appréhension. Au final, ça restera un super souvenir !
Jour 5 : Un tour dans la réserve Naturelle de Neouvielle
Cinquième jour de randonnée, et nous changeons complètement de décor, direction la réserve naturelle de Néouvielle et ses lacs supérieurs. Nous partons du parking de Tournaboup juste au-dessus de Barèges. De là part le GR 10 en direction de la réserve de Néouvielle. Le temps est magnifique et même si le dénivelé est important aujourd’hui, la vue se dégage vite. Cette randonnée est peu fréquentée au départ du Tournaboup, du fait de sa longueur.
Information sur la randonnée
- Magnifique randonnée à faire !!
- Point de départ : le grand parking de Tournaboup
- Distance 19 kms
- Dénivelé : 1300 m
- Durée 7h30
La randonnée atteint le lac des Coubous ainsi que plusieurs autres (le lac de la Jonquère, le lac Blanc, le lac Nere et le Lac Estagnol) avant de s’offrir quelques centaines de mètres de dénivelé en gravissant la Hourquette d’Aubert. Ce moment est le meilleur de la randonnée. Ca monte dur, mais quel panorama là-haut ! Une vue à 360 ° sur les Pyrénées ! Aucun regret de ne pas avoir fait le Pic du midi de Bigorre comme c’était prévu à la base.
La randonnée se continue de l’autre coté de la Hourquette d’Aubert en direction du lac d’Aubert puis ensuite, nous repartons dans les montagnes sur le GR 10 jusqu’au Gourd de Rabas puis ensuite l’ascension du Col de Madamète. La aussi une bonne surprise, les lacs de Madamète sont gelés. Le panorama est vraiment sympa à voir, et on oublie les heures de randonnée dans les jambes.
Après être redescendu en direction du lac de Coueyla Gran puis la cabane de la Pègue, nous rejoignons le point de départ en suivant le ruisseau.
A la fin de la randonnée, nous quittons la région direction l’Espagne et ses canyons, en particulier Anisclo et Ordesa.
Jour 6 : Départ pour les Pyrénées espagnoles
Pour nous, les Hautes Pyrénées sont terminées. Au départ, nous voulions nous rendre du coté de Cauteret, afin de jeter un coup d’œil au Pont d’Espagne et faire une randonnée autour du lac de Gaube. Mais nous hésitions à faire quelque chose du coté du Vignemale et il pleut aujourd’hui. Du coup, ce sera pour une autre fois, nous partons à l’Est direction l’Espagne.
Nous passons le Col du Tourmalet pour prendre la direction de Saint Lary Soulans, station de ski super connue au cœur des Pyrénées Françaises. Avant Saint Lary, nous passons par le Col d’Aspin, très connu pour être sur la route du Tour de France cycliste.
Après être passé par le tunnel d’Aragnouet, nous voici en Espagne. Nous prenons la direction du Canyon d’Anisclo en plein Aragon
Jour 7 : Le Canyon d’Anisclo
Le canyon d’Anisclo est situé en plein cœur du Parc Naturel des Monts Perdus dans l’Aragon. Nous découvrirons plus en profondeur cette région lors de voyages futurs et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle vaut le détour ! Le Canyon fut créé par le Rio Bello qui coule au fond, c’est l’un des canyons les plus célèbres et les plus imposants d’Europe avec son voisin, le Canyon d’Ordesa.
Informations utiles
- Durée de la randonnée : 7h
- Dénivelé : 500 m
- Distance : 18 kms
Nous partons du grand parking surplombant l’Ermitage, juste après Buelta sur la route de Fanlo et Nerin.
En continuant la route en direction du canyon, on rejoint le sentier du début de la randonnée. Il débute par une boucle facile et très bien dessinée sur la rive gauche du Rio Bello, en direction du pont puis de l’Ermitage de Saint Urbez. Le sentier est large et sans aucune difficulté.
Une fois au bout, nous repassons sur la rive droite du Rio Bello et nous continuons plein nord en s’enfonçant dans le canyon. La randonnée devient plus sauvage, les piscines naturelles sont désertes, c’est juste trop chouette.
Nous atteignons la Palanca de las Caixicariellas et puis, sans aucun autre dénivelé, la Palanca de Cumaz. Après cette palanca, le chemin s’ascensionne un peu, mais rien de bien méchant.
Au bout de 3h de marche, la grande étendue de la Ripareta se dessine, point terminal de la randonnée.
Pour le retour, nous empruntons le même chemin.
Jour 8 : Le Canyon d’Ordesa
Dernier jour aujourd’hui et nous allons vous parler d’une randonnée exceptionnelle, l’une des plus belles de notre séjour (avec la réserve de Néouvielle) : La Faja de Pelay en plein cœur du Parc Naturel d’Ordesa. La randonne sillonne le canyon d’Ordesa qui est le plus grand canyon d’Europe. Ce canyon immense et large a vraiment des airs de Colorado, tout cela à quelques kms de la frontière française
Information sur la randonnée
- Départ : Pradera d’Ordesa (depuis Torla)
- Dénivelé : 970 m
- Durée : 6h50
- Distance : 19,1 kms
Pour explorer le Parc National d’Ordesa et le canyon, il vous faut stationner à Torla puis prendre la navette (payante) qui vous emmènera à l’entrée du Parc (Pradera d’Ordesa). Le billet aller-retour coûte 4,5 euros et attention, seul le cash est possible. Les bus se succèdent toutes les 20 minutes de 6h à 22H en pleine saison. Essayez d’y aller tôt le matin, car pour la randonnée «familiale », les touristes sont omniprésents tout au long du sentier.
Nous débutons par la randonnée familiale. Cette large piste débute après la Maison des Gardiens à l’extrémité du parking. Elle longe pendant 1h30 le Rio Arazas en passant par le Pont de Cotatuero sans aucune difficulté. Le circuit reste très emprunté par les familles.
Au bout d’1h30, première grosse claque : le chemin débouche dans un cirque absolument fantastique, constituée des deux parois du canyon qui se rejoignent. Au bout de ce cirque, se dressent l’Abri de Soaso et la cascade du même nom. Magnifique.
Et de là, ce sera de plus en plus beau ! C’est bien pour cela que nous vous conseillons cette randonnée, pour ce qui va suivre. Traversez le pont qui enjambe la cascade puis prenez la direction de la Faja de Pelay. Après une courte ascension, vous serez sur un sentier presque plat, tantôt à flanc de falaise, tantôt dans la forêt. A découvert, vous aurez une vue imprenable sur le canyon. Vu du haut, le panorama est à tomber par terre… Ce bel instant se termine lorsque vous arrivez au mirador Calcilarruego. Puis, après une descente à pic (pas forcément évidente) de plus de 700 m de dénivelé, vous rejoignez le parking.
Le spectacle visuel tout au long de la Faja de Pelay est juste remarquable !
Voila, notre voyage en van d’une semaine se termine sur cette belle randonnée. Une semaine, c’est beaucoup trop court pour tout découvrir en détail mais permet d’avoir un bref aperçu, notamment de la réserve de Néouvielle et de l’Aragon, ce qui nous a donné envie d’y revenir. Depuis, nous avons fait de nouvelles randonnées dans cette région avec le van, ce qui sera l’objet de nouveaux articles ! A très vite !
Bonjour nous souhaitons faire le trip gavarnie/ ordessa, 1ere semaine de juillet, pouvez vous nous dire si vous avez trouvé facilement des lieux pour et dormir ou etes vous allé en camping? Merciii
Bonjour
Oui, on n’a pas eu de soucis pour trouver les spots soit via maps soit par l’application park for night. Nous ne sommes jamais allés au camping 😉
Merci pour ce beau guide, je vais m’en inspirer pour mon vantrip de 10 j