Vietnam 2/8 : Rando à Sapa hors des sentiers battus
Après Tam Coc, de nouveaux horizons se dessinent, plus froids, plus reculés, plus isolés : à nous les montagnes du nord ouest du Vietnam ! Au programme de ces quatre prochains jours : de la rando en sac à dos en tour privé mais surtout une plongée au cœur de la vie des minorités ethniques cultivant le riz en terrasse à flanc de montagne. Nous attendons ce moment depuis très longtemps donc let’s go !
Au programme
- Jour 3 : le trajet jusqu’à Sapa
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Jour 4 : de Taphin à Suoi Thau
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Jour 5 : de Suoi Thau à Ta Giang Phin
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Jour 6 : de Ta Giang Phin à Sin Chai
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Jour 7 : de Sin Chai à Lao Chai
Jour 3 : le trajet jusqu’à Sapa
Déjà le trajet (encore et toujours) mouvementé.
» La nuit est par essence le temps de l’anarchie… »
Petite citation qui tombe à pic pour raconter notre trajet jusqu’à Sapa. Pour commencer, il n’y a pas beaucoup de solutions pour se rendre dans le nord-ouest du Vietnam : nous devons choisir entre le bus ou le train. Sur ce coup-là, nous nous sommes organisés en amont, nous avons réservé depuis la France une cabine du wagon Chapa Express, un train couchette qui part de Hanoï à 22 h et qui arrive au petit matin (6h10) à Lao Cai. Sur le papier, la réservation envoie du rêve : petites lumières tamisées, bouquets de fleurs, collations… Une belle nuit romantique qui s’annonce ! En vrai, cela se révèle totalement différent : réveil toutes les 5 minutes, train saccadé, clim envoyant de l’air glacial au dessus du nez, promiscuité avec les autres passagers. Bref, l’exaltation du départ laisse vite place à la sale tête du matin. 🙂
Mais, bon c’est les vacances, non ? Il ne faut pas oublier que nous allons à Sapa, les rizières sont toujours là et nous attendent. Et puis, il vaut mieux se réveiller épuisés mais avec un programme de la journée alléchant plutôt qu’en France, une heure avant de voir son patron ! Il y a toujours du positif, même dans le négatif ! Donc, reprenons nous et positivons …
En arrivant, nous prenons le mini bus de montagne direction Sapa. Il n’y a aucun intérêt à rester à Lao Cai qui est juste une ville de transit. Le trajet dure environ une heure durant laquelle le conducteur se prend pour Sébastien Loeb. C’est assez drôle de voir le teint de nos voisins prendre une délicate couleur verdâtre virage après virage. Nous aurions même pu lancer des paris ! Nous déchantons un peu quand nous nous rendons compte qu’il n’y a aucun sac en papier à bord. « Que disais-tu, Marielle ? Du positif même dans le négatif ? Je suis d’accord sur le principe mais là, vivement que le trajet se termine ! «
Nous arrivons à Sapa sous les chapeaux de roue. Le lieu est hyper touristique et beaucoup de travelers nous ont déjà mis en garde contre le phénomène « à la queue-leu-leu » des tours à la journée. D’ailleurs, des femmes vêtues du costume traditionnel nous proposent dès notre arrivée souvenirs et treks. Mais, nous avons déjà réservé un trek de quatre jours « hors des sentiers battus » via l’agence Vietnam Nomad Trails et cela représente une grosse partie de notre budget vacances.
A l’agence, nous rencontrons notre guide qui s’appelle Maï, elle a 22 ans. C’est une jeune fille formidable, très volontaire et dynamique. Nous apprenons à la connaître durant nos quatre jours ensemble et nous l’apprécions tellement que nous lui consacrerons un paragraphe dans notre article à venir sur nos rencontres durant ce voyage.
Maï qui nous prépare des bâtons de canne à sucre. Une première pour nous !
Jour 4 : de Taphin à Suoi Thau
Nous partons en 4*4 de Sapa, direction Taphin, le village natal de Maï. De ce village commence le trek proprement dit et nous serons seulement trois pendant 4 jours ! L’excitation est au rendez vous, nous allons aller dans des villages pommés, dans les montagnes près de la frontière chinoise, sans couverture réseau, pendant toute la durée de ce trek. On ne s’imagine pas encore courir après les poules et les cochons sauvages en mode « petite maison dans la prairie » mais c’est tout juste ! En plus, il fait beau, il fait très chaud, bref c’est parti ! De nombreuses femmes du village nous accompagnent au début, la plupart portant des bébés sur leurs épaules. Elles nous laissent en bordure du village après nous avoir proposé bracelets brodés et écharpes.
La matinée se déroule en mode « grimpette ». Assez rapidement, le soleil disparaît et la brume le remplace. Nous ne le savons pas encore mais elle sera notre amie pendant quatre jours, malheureusement. Cependant, les paysages sont encore bien visibles, et ils sont magnifiques ! Comme promis, nous traversons les villages de Can Ho, Ban Khoang et Phin Ho sans croiser un seul touriste ! A chaque fois, nous nous faisons la même remarque : les hommes sont absents car ils travaillent dans les rizières, et les femmes sont assises sur les parvis des maisons en train de broder. Les enfants, eux, sont soit à l’école pour les plus grands, soit en train de jouer avec les cochons sauvages et les poules pour les plus petits. Bref, nous nous rendons compte que la différence entre « l’homme au travail » et « la femme à la maison » est prépondérante dans cette région, bien que Maï nous explique que les femmes travaillent aussi dans les champs pour aider les hommes en plus de s’occuper des enfants et de la cuisine. Bref, un peu multitâche !
Lors de notre premier repas du midi…
Nous marchons pendant six heures le premier jour et alternons entre découverte des rizières et balades dans les forêts de bambous. Maï nous explique le savoir-faire des hommes de la montagne. Partout, ils apprivoisent la nature en ramassant des branchages pour le feu, en récupérant les vers à l’intérieur de bambous fissurés pour les faire frire afin de les manger, en chassant des souris sauvages (pour les manger elles-aussi, c’est même la viande que Maï préfère). Chacun son truc ^^
Nous nous sentons à des années-lumières de notre société de consommation et de notre quotidien où tout semble si facile. Nous avons une prise de conscience du superflu qui fait parti intégrante de notre mode de vie. D’ailleurs, le mode « appel d’urgence uniquement » de notre téléphone nous le rappelle bien. Bref, le temps passe vite dans ces moments-là et parait un peu irréel aussi.
Nous arrivons en fin d’après-midi dans le village de Suoi Thau habité par la minorité des Hmongs rouges. Ici réside notre première famille d’accueil. Il y a 54 minorités ethniques au Vietnam, nous y consacrerons un article sous peu. La famille nous accueille à bras ouvert, et, grâce à eux, nous passons l’une des meilleures soirées de notre voyage. La maison a l’électricité mais pas l’eau courante. Cette famille est très pauvre et elle survit grâce à l’accueil des touristes. D’ailleurs, nous ne sommes que le troisième groupe qu’elle reçoit. Le seul moyen de chauffage est le feu de la cuisine, et il fait environ 10 degrés dehors. Du coup, rassemblement général au coin du feu pour boire un thé bien chaud !
Plus tard, l’épouse nous propose un bain d’herbes médicinales fraîchement cueillies l’après midi dans la montagne. Il parait que c’est impoli de refuser donc nous acceptons tout de suite. Ni une, ni deux, juste avant le dîner, nous nous retrouvons dans une eau un peu bouillante mais surtout très odorante. A mon avis, lorsque Bouddha parlait de nirvana dans ses enseignements, il devait être dans un bain à peu près similaire au nôtre… Vous l’avez compris, c’est juste top !
En parlant de repas, c’est un véritable festin : la famille cuisine pendant au moins 1H30 des « Banh » (sorte de gâteau de riz cuits dans la cendre), des nems, du porc émincé, du poulet aux herbes, du bœuf, des patates douces frites, des légumes et du thé. Le tout est très frais et accompagné d’alcool de riz et de beaucoup de sourires… Nous nous retrouvons après le bain, bien au chaud au coin du feu assis autour d’une table croulant littéralement de plats. La barre est placée très haute pour le reste de notre trek !
Bref, le bain, la rando, l’alcool… tout cela nous a terrassés. Moi, bien plus que Jon mais n’oublions pas que ces contrées, la femme est multitâche et donc beaucoup plus fatigable que ces messieurs. Bref, nous ne faisons pas long feu…
Jour 5 : de Suoi Thau à Ta Giang Phin
Le lendemain, nous sommes réveillés par le chant du coq et le bruit d’un cochon qu’on égorge. Sympa … sauf pour le cochon ! Lui non plus n’aura pas fait long feu. C’est une vraie ménagerie qui vit à coté de la maison et nous en sommes séparés que par quelques planches en bois. La famille nous sert le petit déjeuner composé d’alcool de riz et de reste du repas d’hier soir. J’ai toujours pensé que manger salé le matin était assez particulier mais j’avoue tout de même que la consistance du riz et du bœuf sont top pour débuter une journée de rando.
Le village de Suoi Thau dans la brume du matin…
Allez, nous partons en forme pour cette deuxième journée de trek dans le froid et la brume. C’est vrai qu’on ne voit pas grand chose avec tout ce brouillard et il en sera de même pour toute la journée. D’ailleurs, nous marchons très peu ce jour là. Nous cheminons à travers les rizières pendant onze kilomètres le matin avant de nous arrêter manger une « Pho » (soupe en vietnamien) dans le village de Kim Ngan.
Nous rencontrons des villageois appartenant à la minorité des Hmongs à fleurs. Certains nous regardent avec beaucoup de curiosité, surtout les enfants, car ils ne rencontrent pas souvent de touristes.
Maï nous raconte alors, qu’il y a plusieurs années, afin que les enfants obéissent, les parents certifiaient que les « méchants touristes » les emmèneraient dans leur sac à dos à la moindre bêtise. Bref, sachant cela, je me rends compte que ce n’est plus vraiment de la curiosité que je vois dans leur yeux mais plus une sorte d’interrogation sur la façon dont je vais m’y prendre pour mettre un enfant de 10 ans dans mon backpack, le soulever et partir en courant tout cela du haut de mes 1m60. Femme multitâche, mais jusqu’à un certain point, je crois.
Groupe de jeunes filles Hmong à fleur en costume traditionnel se rendant à un mariage…
Deux kilomètres après manger, vers 14h30, nous arrivons frigorifiés à notre deuxième homestay dans le village de Ta Giang Phin.
La famille est composée des parents et de leur petite fille qui sont issus de la minorité des Hmongs noirs. Le père travaille au gouvernement, la maman elle, est institutrice. Maï nous confie que ce couple est riche. D’ailleurs, la maison est bien équipée : une gazinière, un chauffe eau, une douche… On est déjà très loin du mode de vie de la première famille.
Il fait très froid lorsqu’on arrive, donc, pour la deuxième fois consécutive, rassemblement général autour du feu…
« Concours d’happy water » avec un alcoolique, essai d’une sorte de chicha pas très recommandable, rencontre avec une épouse taciturne (mais qui a des raisons de l’être), des fous-rires et des découvertes en tout genre : cette soirée est tout simplement mémorable !
On vous raconte…
Après le repas, le père de famille invite Jon, Maï et moi-même à boire de l’alcool de riz. A chaque verre, il nous souhaite chance, bonheur et santé ! Nous buvons et nous nous serrons la main. Très convivial et rien de bien méchant à priori. Sauf que le père est alcoolique et que nous ne le savons pas. Heureusement pour moi, mon statut de femme me permet de me déclarer « Hors Service » et de m’arrêter à peu près dignement au bout de trois verres. Malheureusement pour lui, Jon n’a pas cette chance : son nouveau « copain » trinque avec lui environ 7 à 8 fois. Bilan de ce début de soirée : le père de famille est mort de rire et Jon est mort tout court.
Pour se remettre d’aplomb, le père lui propose ensuite deux à trois bouffées de tabac dans une sorte de bambou. Testostérone oblige, ou honneur masculin, ou tout simplement envie d’essayer, Jon tente…Il gère assez bien, il faut l’avouer… jusqu’à trois bouffées environ…
Bref, un mal de tête et une grosse toux plus tard, on arrête les bêtises, lavage de dents et direction le lit !
Le lendemain, pancakes pour nous et alcool de riz et tabac pour lui. Nous nous rendons finalement compte que cet homme a fumé et bu la majeure partie de la soirée et de la nuit et il remet ça le matin matin. Je crois que son épouse a des raisons d’être un peu « froide ». 🙂
Jour 6 : de Ta Giang Phin à Sin Chai
Maï me montrant une plante dont les habitants des montagnes se servent pour préparer des décoctions empoisonnées… Intéressant ! Dommage que cela ne se conserve pas dans l’avion… Cela aurait été un bon moyen pour les négociations de couple à l’avenir 🙂
Troisième journée brumeuse et glaciale… Heureusement, des rencontres riches dans les villages Hmongs la ponctuent. Les touristes ne viennent jamais ici : seule l’agence Vietnam Nomad Trails a l’autorisation de faire des treks dans ces contrées et seuls les touristes partant en trek sur au moins 4 jours empruntent ce chemin. Autant dire quasiment personne. Beaucoup d’enfants en costume traditionnel nous accueillent en criant avec de grands sourires. On regrette de ne pas avoir amené des jeux (ballons, boites à bulles). Si c’était à refaire, nous n’oublierions sûrement pas.
Maï profite de cette journée pour nous expliquer l’ensemble des coutumes perpétuées dans ces montagnes variant selon les différentes minorités : le mariage, le divorce, la vision de la famille, les naissances… Nos cultures sont tellement différentes que nous ressentons tout de même un léger choc en l’écoutant parler même si nous nous y attendions. Je pense qu’il en est de même pour elle sur certains points. Nous en parlerons dans notre prochain article
Trois heures de marche sont programmées pour le matin. Quelques kilomètres après le village de Pa Cheo, après un pique-nique près d’un cours d’eau, un chauffeur nous ramène près de Sapa pour la poursuite du trek dans la région de Lao Chai.
A partir de là, changement de décor : du soleil, enfin ! La vue se dégage, les rizières redeviennent visibles. Avec la luminosité, les vues sont magnifiques.
La dernière portion de notre trek est plus touristique, nous partons du sud de Sapa et marchons dans la vallée de Muong Hoa également appelée la « Golden Stream Valley ». Les paysages sont beaucoup plus beaux mais les chemins sont aussi beaucoup plus empruntés… Cela change de notre début de séjour.
Nous arrivons au village de Sin Chai où nous attend notre troisième famille d’accueil. Nous commençons à nous habituer au rituel qui se met en place chaque soir : nous arrivons, nous saluons la famille, nous quittons nos chaussures et enfilons nos claquettes par dessus les chaussettes (à la mode parisienne) et rassemblement général autour du feu !
Cette famille est moins sympathique que la première mais la soirée reste tout de même agréable. De plus, la fatigue se fait sentir, on ne veille pas. La meilleure nuit reste incontestablement la première : milieu reculé, famille au top, isolés du monde… Nous avons adoré.
On éteint la lumière mais on ne dort pas. Il faut avouer que le vent souffle fort. Brusquement, un coup de vent plus fort que les autres fait paniquer les poules dehors. Un énorme vacarme s’ensuit, composé de bruits de poules, de coqs et de cochons. L’histoire devient très drôle quelques minutes plus tard lorsque l’homme de la maison (le seul, le vrai) sort pour faire régner le silence… A mon avis, il doit revoir sa technique car courir après les poules à minuit en hurlant en vietnamien est loin d’être efficace. 😉
Jour 7 : de Sin Chai à Lao Chai
Aie, dernier jour de rando, les jours passent beaucoup trop vite. Au programme, le village très touristique de Cat Cat avec ses cascades. Nous sommes loin des coins reculés du nord : des femmes Hmong nous suivent pas à pas au départ de Cat Cat, nous tiennent la main et nous indiquent les endroits glissants en nous disant de faire attention. Nous les trouvons touchantes jusqu’au moment où elles nous disent que nous sommes beaux et que nous avons de la chance d’être l’un avec l’autre… Mouais, il y a anguille sous roche… Effectivement, elles espèrent que nous leur achèterons un petit souvenir le midi après nous avoir suivi pendant trois heures … Il y a plus charmant comme rencontre avec les minorités ! Mais la dernière journée est tout de même très sympa jusqu’au village de Lao Chai. Arrivés là, une voiture nous ramène à Sapa.
Heureusement, dans la dernière heure du trek, le brouillard se lève… On termine donc ces quatre jours par une superbe vue sur les rizières de Sapa
Et voila! notre trek à Sapa est terminé ! Direction Cat Ba pour la suite du périple.
Les + de Sapa
- Le gros + de ce séjour est la découverte des minorités ethniques en dehors des sentiers battus en n’ayant croisé quasiment aucun touriste, un vrai dépaysement et une coupure complète ! Tout ceci a un prix, bien sûr, mais le contrat a été respecté. Un bon point pour l’agence !
- Notre première famille d’accueil, une très belle rencontre, de nombreux échanges chaleureux, bref top à tous les niveaux !
- Les paysages même si, avec le brouillard, nous sommes un peu restés sur notre faim.
- Première fois que nous faisons une randonnée sur 4 jours. Cela reste adapté à la majeure partie des randonneurs. Du coup, on a eu le temps de bien profiter.
- Notre guide Maï. Une grosse pensée pour elle !
Les –
- Le temps, bien sûr. La grisaille, le brouillard, la brume… Cela donne un coté mystique sympa sur les premières photos mais on aurait aimé un peu plus de luminosité et de clarté 🙂
- Le temps de randonnée n’est pas très important, on aurait aimé marcher plus.
Informations pratiques
- Notre trek privé est le R9 sur le site de Vietnam Nomad Trails quelque peu modifié sur la fin (184$/p tout compris), nous avions choisi un guide anglophone, mais il est possible d’en avoir un francophone. Il est préférable de payer l’agence en dollars pour ne pas avoir une perte d’argent au moment de payer en dongs car le taux qu’ils fixent n’est pas avantageux.
- Nous avions réservé le train via l’agence Vietnam Nomad Trails (Train Chapa Express de 4 couchettes molles / cabine, partagée avec 2 autres pers : 26$/p l’allée).
- L’agence propose également de faire la lettre d’invitation pour les visa (12$ 1 mois – entrée simple).
Super article ! Merci pour ce récit.
Pourrais-tu stp me dire à quelle période tu as réalisé ce treck à Sapa ? Je vais probablement visiter Sapa mi-avril et aimerait savoir s’il fera le même temps ou s’il fera plus chaud.
Par ailleurs penses-tu que ce treck soit abordable pour des débutants (au max j’ai du faire 3h de marche d’affilée dans ma vie haha).
Pas trop dur, surtout s’il faut porter les sacs?
Merci !
Coucou Flo et excuse nous pour le retard à te répondre.
Nous sommes partis courant mars et nous avons fait notre séjour en tout début de voyage. Alors, pour les températures, je pense que tu dois plus ou moins t’attendre aux mêmes « fraicheurs ». Renseigne toi bien et envoie leur un mail si tu veux, je pense qu’ils seront le plus à même pour te répondre correctement.
Nous sommes assez sportifs, Jon et moi mais nous avons trouvé ce trek très abordable. En début de trek, tu peux laisser des affaires à l’agence et ne prendre que ce qui t’est strictement nécessaire. Du coup, ton sac est peu lourd. Tu n’as pas à porter les repas. Et l’accompagnateur fait beaucoup de pauses. Il faut savoir que les guides marchent quasi tous les jours avec très peu de jours de repos. Donc ils se ménagent aussi.
Vraiment, nous n’étions pas fatigués à la fin de nos journées… et c’est adaptable selon la forme de chacun.
Tu vas vraiment adorer ce trek si tu le fais, nous en gardons un sacré souvenir.
Tiens nous au courant
Marielle
Je vous confirm que vous avez fait un super rando, bravo, magnifique photos ca ressamblet beaucoup comme au Nepal
ca me donne envie d’y visiter
Bonne conntination
Nous aussi ca nous tente le Népal 🙂 on attend d’avoir un bon niveau en rando avant ^^
Bonne continuation à toi aussi
Bonjour !
Vous nous avez donné envie de faire ce trek a sapa (nomadtrails). Seul problème, nous n’arrivons pas a contacter l’agence.., Comment vous y êtes vous pris ? Un grand merci pour vos réponses !
Caroline
Désolé de la réponse tardive. Nous avons contacté l’agence via cet email : info@vietnamnomadtrails.com Nous avons ensuite eu affaire à une interlocutrice parlant français : Loan. Elle nous a répondu sous même pas 24h 🙂
Bonjour Marielle,
Super article et merci d avoir partagé.
Avec mon conjoint on sera d ici quelques semaines dans la région de Sapa. L’itinéraire que vous avez fait nous intéresse beaucoup. Est ce que vous auriez votre itinéraire sur une carte topographique pour estimer les longueurs et dénivelés ?
Merci
Bonjour,
Nous n’avons malheureusement pas enregistré notre itinéraire à Sapa, nous n’avions pas de montre GPS. Je dirais que nous avons marché 5-6 heures par jour sans compter les pauses !
Article très intéressant , c’est un plaisir de vous lire..
J’aime beaucoup votre blog