Vantrip en Espagne de l’Aragon à la Navarre : 8 randos magnifiques !
Cette fois-ci, on aimerait vous parler de l’Aragon et de la Navarre que nous avons exploré pendant une semaine en Van en septembre. Ce van trip a été une belle découverte, surtout l’Aragon, car la région n’est pas encore très touristique et recèle des paysages magnifiques.
Pour ce voyage, nous décidons de faire une randonnée par jour en itinérance avec le van en voyageant plutôt le soir. Pour l’Aragon et la Navarre, nous suivons un itinéraire proposé par notre magazine favori Outdoor go.
Notre trajet
- Jour 1 : Les Murailles de Finestras
- Jour 2 : Le Congost de Mont Ribei et les passerelles de Monfalco
- Jour 3 : La randonnée de la Pena Montanesa
- Jour 4 : Alquezar et ses environs
- Jour 5 : Le tour de Mascun par les vires
- Jour 6 : Les Bardenas Reales
- Jour 7 : Les falaises ocres de Mallos de Riglos
- Jour 8 : Le Castillo d’Acher
Nous partons de Toulouse dans la soirée en direction des Pyrénées Aragonaises. Nous dormons peu après la frontière. C’est fou comme passer de la vie urbaine à un endroit isolé et nature et se réveiller seuls face au vent, au bruit de l’eau et des oiseaux peut déconnecter. C’est souvent à ce moment là où le voyage prend tout son sens pour nous, le premier lever du matin.
Jour 1 : La découverte de Finestras
La muraille de Finestras est notre première escale de ce voyage. C’est un lieu unique et sauvage situé en plein cœur de l’Aragon. Il s’agit d’un espace naturel encore bien préservé car très accessible. C’est vraiment un lieu atypique comme on en voit peu et tout cela se mérite ne serait-ce que la piste caillouteuse pour s’y rendre.
Finestras, c’est 2 séries de roches en forme d’écaille les unes à la suite des autres, une délicatesse comme une dentelle dans un décor sauvage mêlant le vert au turquoise.
L’arrivée à Viacamp reste un bon moment. La tour forte se dessine, le macadam devient une piste poussiéreuse tout d’abord praticable puis beaucoup plus chaotique.
Nous dégonflons les pneus, car certains s’embourbent sur la piste avec la pluie et malheureusement pour nous, il pleut aujourd’hui. On ne se voit pas trop appeler une dépanneuse dans un endroit pareil.
Heureusement, nous arrivons sans encombre au départ de la randonnée de Finestras. Nous sommes en fin d’après-midi , le temps est couvert, la pluie tombe mais, après cette journée de route, nous n’avons qu’une envie : aller découvrir ces fameuses murailles.
Détails de la randonnée : Distance 10 km , dénivelé 400 m.
Tout d’abord , nous arrivons au village de Finestras. Ce village a été abandonné à la suite de la construction du barrage en contrebas qui a immergé les nombreuses cultures agricoles. Le village est laissé livré à lui-même et tombe en ruine.
Nous continuons la balade en direction de l’ermitage de San Marco. On ne peut pas se perdre, car les chemins sont bien balisés de signes jaunes et blancs. C’est bien là, à l’ermitage, que se dressent les murailles. On se demande ce qui s’est passé d’un point de vue géologique pour qu’elles se dressent comme cela, aussi fines et aussi hautes.
Malheureusement, nous voyons tout cela sous la pluie donc nous avons pas pu avoir la couleur turquoise aussi réputée du lac Embalse de Canellas. Mais les paysages sont déjà magnifiques !
Il existe un sentier qui permet d’explorer le bas des murailles et monter à l’ermitage de Saint Vincent. Comptez quelques heures sur place pour visiter car il y a vraiment de quoi flâner et contempler.
Le soir nous dormons au départ de la randonnée. Il fait un froid de canard. La pluie tombe non-stop et le plus dur est de se décider qui irait le premier sous la douche. Faire sécher les K-way et pantalons de pluie est juste mission impossible avec ce 86 % d’humidité ambiante.
Jour 2 : le Congost de mont Ribei et les passerelles de Monfalco
… ou lorsque l’Espagne explose ses couleurs !
Le matin, en se levant, le ciel est clair et un peu plus en accord avec l’idée que l’on se fait de l’Espagne : la journée s’annonce belle ! Nous devons reprendre la piste cabossée qui est maintenant détrempée avec la pluie de cette nuit. Les souvenirs des touristes enlisés reviennent en mémoire et nous dégonflons encore un peu plus les pneus.
Nous arrivons sans encombre au parking du refuge de Monfalco. Cette randonnée peut débuter depuis le refuge côté Aragon ou depuis la Pertusa côté Catalogne (cette dernière étant beaucoup plus touristique)
Détail de la randonnée : distance 15 kms – dénivelé 1100 m
Le Congost est une gorge profonde et étroite au fond de laquelle coule la Noguera Ribagorcana, séparant l’Aragon de la Catalogne.
Un sentier en corniche, creusé dans la roche, permet de suivre la rivière le long de la barre de Montsec. Depuis 2013, des échelles à flanc de falaise côté Aragon permettent de rejoindre le pont suspendu marquant la frontière entre ces 2 régions. C’est une architecture assez unique dans les Pyrénées. Pour ceux qui ont le vertige, les échelles peuvent être difficiles à passer.
La suite de la randonnée se poursuit à flanc de falaise creusée à même le roc. Le chemin n’est pas étroit mais le vide n’est pas loin. Le moindre trébuchement peut avoir de lourdes conséquences jusqu’à arriver au pont de Penjat.
Après la pose sandwich, le retour se fait par le même chemin.
Le soir, nous dormons vers Ainsa. Nous avons envie de découvrir la zona zéro, connue des vététistes. Nous choisissons donc de bivouaquer dans un lieu haut en couleur : El Pueyo de Araguas. Nous arrivons au coucher du soleil, celui-là même qui éclaire le massif de la Peña Montañesa.
Le lendemain, nous ne savons pas encore ce que nous faisons mais le soir, la tête est bien remplie des images d’échelles vertigineuses, de gorges profondes, de montagnes colossales. Le plus dur est de retranscrire joyeusement le tout, ce que j’essaie de faire, à la lumière des bougies à la citronnelle pour éviter l’assaut des Mosquitos.
Jour 3 : la randonnée de la Peña Montañesa depuis le monastère de San Vitorian
Le matin, lever difficile car petite nuit et nous prenons le temps : nous commençons la randonnée du jour à 13 h. 🙂
La Peña Montañesa est une forteresse équivalente au Castillo d’Acher que nous découvrirons en fin de séjour. Elle surplombe la vallée de la Fluva et le petit village historique d’Ainsa.
Le profil de la randonnée est assez simple : une montée unique et longue mais tout à fait accessible. Le sentier lui-même a peu d’intérêt car le sommet est visible dès le début de la randonnée. Il faut compter environ 2h30 pour arriver au sommet.
Profil de la randonnée : Distance 10,5 km – dénivelé 1250 m
Le panorama là-haut à 360° doit être magnifique mais, pour nous, le sommet est sous la brume et la vue est complètement bouchée.
Nous nous arrêtons donc un peu avant à l’embranchement des routes menant au Picon del Libro à 2295 m et La Tuca. Il nous reste 150 m de dénivelé, c’est la grosse frustration ! Nous redescendons en mode trail 🙂
Le soir, nous partons en direction d’Alquezar. Avant de partir, nous renflouons un peu le frigo. Pour le repas, ce sera tortilla de patatas et cebo ibéricas.
Nous dormons dans un virage d’une petite route de campagne près de Castellazo, un emplacement en pleine nature avec une vue imprenable sur la Peña Montañesa justement… qui n’a plus une once de brume. Il fait froid, il y a du vent, Jon est le premier à se doucher sous ce temps écossais. Le van bouge cette nuit au gré des rafales mais la pluie ne s’invite pas.
Cette région est décidément magnifique ! Mélange de forteresses, de canyons et de petits villages anciens suspendus. Nous en avons encore qu’un faible aperçu, qui continuera demain. Ainsa est réputé être le paradis des vététistes avec sa zona zéro mais pas seulement : pour les randonneurs, la fête est là !
Jour 4 : Alquezar et ses environs
Nous ne dormons pas beaucoup cette nuit. Comme redouté, le vent ne nous laisse pas tranquille malgré les caches aération et l’orientation du van.
Aujourd’hui, nous visitons Alquezar au sommet de son éperon rocheux. Il s’agit d’un des plus beaux villages d’Espagne construit autour de son château du XIe siècle. Au fond des gorges coule le rio Véro et ses célèbres passerelles.
La randonnée commence par las Balsas de Basacol, au nord du village. Le début ne rencontre aucune difficulté particulière à travers la garrigue. Le chemin est sympa, facile avec de belles vues sur Alquezar et les cabanes de bergers rénovées récemment. Les bains servaient autrefois à alimenter Alquezar en eau. On peut pique-niquer, mais j’ai plutôt envie de plonger dans ce bassin d’eau claire occupé par de très très grosses carpes.
Mais la randonnée ne fait que commencer et nous continuons en direction de l’abri de Quizans puis celui de Chimiachas. À ce moment-là, le sentier est désert et nous comprenons pourquoi : les descentes et les montées sont abruptes dans les arbres.
Nous arrivons à l’abri, couvert de peintures rupestres en forme de cerf que nous avions imaginées bien + grandes. Heureusement, la vue est superbe sur les montagnes environnantes. Après la pause pique-nique, le retour est bien + rapide en mode trail.
Nous continuons avec la balade des passerelles le long du rio Véro. Nous sommes embêtés car, depuis le Covid, le départ de la randonnée est fermé. Nous trouvons donc un passage réservé au canyoning pour descendre dans les gorges.
La Cueva Picamortillo est juste magnifique ainsi que le sentier le long du rio Véro. Le sentier remonte ensuite sur Alquezar.
Le soir, nous voulons aller à Rodellar mais ce village est situé en plein parc national de la Sierra Guara, interdite au bivouac. Nous dormons donc un peu avant, à Bierge, avec une belle vue sur la plaine de Huesca. Le panorama est splendide et le calme vraiment appréciable malgré les Mosquitos.
Jour 5 : le tour de Mascun par les vires
Aujourd’hui, le point de départ est Rodellar en plein cœur de la sierra Guara, et la randonnée s’annonce magnifique. D’ailleurs, elle sera l’une des + belles du séjour.
Il n’y a pas grand monde sur le parking mis à part des vététistes et des grimpeurs. D’ailleurs le lieu est vraiment connu des sportifs.
Au programme, une randonnée classée montagnard passant par les vires de Mascun avec des passages à flanc de falaise. Les 15 minutes jusqu’à Cheto sont assez faciles, puis après le barranco de Cheto, la boucle continue au nord vers la Faja de Mascun.
Le trajet pour y arriver est peut-être un peu long mais l’arrivée sur la vire est juste magnifique. Le sentier est bien délimité, on ne se perd pas et ce n’est pas très vertigineux. Malheureusement, les barrancos sont à sec ce qui aurait pu être très joli si ce n’était pas le cas. Mais déjà, on en prend plein la vue.
Le retour se fait soit par la Faja de Raisin, tout aussi jolie, soit via le GR1 jusqu’au village abandonné d’Otin.
Otin est en ruine et reste assez pittoresque. Après s’être couvert les doigts d’épines de ronces en essayant d’attraper des mûres, nous prenons le chemin du retour en passant devant un site d’escalade sur les contrebas de Rodellar.
En définitive, Rodellar est une belle destination outdoor pour la randonnée, le VTT et l’escalade. Le village est vraiment très isolé dans la montagne donc ne soyez pas surpris de ne rencontrer absolument personne sur la randonnée.
Le soir, nous quittons brièvement l’Aragon pour 2 jours le temps d’aller faire un tour dans les Bardenas Reales, depuis le temps que nous voulions y aller !
Jour 6 : Les Bardenas Reales
Comme un rêve qui se réalise… Les Bardenas Reales sont situées au sud-est de la Navarre dans la région de la Ribera. Depuis 1951, l’armée de l’air a installé un champ de tir et des bombardements au cœur même de la Bardena Blanca.
Les Bardenas constituent une région vraiment magnifique qui était encore peu connue jusqu’à récemment. Cependant, son gain d’intérêt ainsi que les activités humaines telles que l’agriculture, la déforestation, les transhumances ont accéléré sa désertification.
La pluie transforme les Bardenas, la faisant passer d’un eldorado à un véritable enfer que ce soit à vélo, à pied ou en voiture. Nous avons entendu pas mal de récits de personnes s’étant embourbés là-bas.
Les Bardenas sont un parc naturel, ce qui veut dire que le camping et le bivouac y sont interdits comme les nuits en van. Les gardes y sont très vigilants et, au vu de l’essor qu’a connu le van aménagé ces dernières années, il vaut mieux. Nous dormons en périphérie des Bardenas, vers le nord près de Tudella.
Durant cette journée, nous explorons 2 zones dans les Bardenas : le Castil de Tierra, constitué de formations rocheuses impressionnantes dû à l’érosion et sa végétation basse caractéristique ainsi que le massif de la Piskerra, composée de badland, donnant cette impression si particulière d’évoluer dans l’Ouest américain.
Les Bardenas sont divisés en 3 zones distinctes : la Bardena Negra, plutôt au Sud, la Bardena Blanca et El Plano, un plateau agricole assez plat.
Si vous recherchez des circuits de randonnées, il faut vous procurer les tracés GPX à l’avance ou alors aller au centre d’information. Les circuits de randonnées sont balisés de façon très discrète mais beaucoup de zones sont interdites pendant de longues périodes chaque année (entre février et septembre).
Le Castil de Tierra
Information sur la randonnée : distance 5,5 km – dénivelé 150 m
Cette randonnée permet d’aller à El Cabezo de las Cortinas et de là-haut, nous avons une superbe vue sur le Castil de Tierra (la cheminée aux fées)
Peu de personnes grimpent au sommet. C’est pourtant ici, en restant sur le sentier, que la vue est magnifique sur la vallée.
La Piskerra
La Piskerra est un superbe circuit dans l’un des lieux les plus célèbres des Bardenas. Des canyons à sec, des labyrinthes, des cheminées aux fées font de cet endroit une belle réplique de la Mountain Valley aux USA.
L’itinéraire est sans difficulté particulière. Nous montons jusqu’au sommet du Cabezo de Piskerra et c’est ici même que nous avons un panorama à 360° sur les Bardenas Reales.
Vous le verrez ci dessous, nous nous sommes fait plaisir à immortaliser ce moment 😀
Le soir, nous quittons les Bardenas, direction le lac qui le borde. Là-bas, il y a de nombreux spots de bivouac, tous aussi photogéniques les uns que les autres, la vue de l’eau et le soleil couchant.
Jour 7 : Les falaises ocres de Los Mallos de Riglos
Le bivouac est vraiment bien et au réveil nous avons le soleil sur le lac, le calme et les canards, c’est top !
Nous quittons la Navarre pour retourner en Aragon. Pampelune et Escauri nous appellent mais malheureusement, nous devons bientôt rentrer en France et nous voulons privilégier les randonnées nature avant de partir.
Nous nous arrêtons aux falaises ocres de Mallos de Riglos, très connues pour ses voies d’escalade. On les voit de loin, ces falaises. Elles sont impressionnantes et d’autant plus qu’on s’en approche. Le lieu est bondé à notre arrivée car il y a un événement d’escalade ce jour.
Los Mallos de Riglos abritent au moins 200 voies d’escalade dont certaines sont bien visibles grâce au talc.
Le village de Riglos est situé juste au pied des falaises dans un cadre vraiment enchanteur avec ses roches rouges. Il y a 2 boucles circulaires autour des Mallos, l’une de 6 km et l’autre de 10 km. La montée est rude mais c’est la partie la + intéressante de la randonnée avec le panorama au sommet. Le reste de la randonnée forme une boucle simple que nous ne trouvons pas si intéressante.
Détail de la randonnée : distance 11,5 km – dénivelé 550 m
Le soir, nous dormons à dix minutes du départ de la randonnée du demain, à côté d’une ancienne gare ferroviaire désaffectée aux forges d’Abel, juste à l’entrée du tunnel ralliant la France à l’Espagne.
Jour 8 : le Castillo d’Acher, une randonnée mémorable.
Notre dernier jour s’impose de lui-même, une escale au Castillo d’Acher. Cette randonnée constitue l’une des plus jolies que nous avons faites. On vous la conseille !
Détail de la randonnée : distance 21 km – 1350 M de dénivelé .
Nous avons du brouillard le matin-là lorsque nous quittons la gare. Le trajet jusqu’au départ du parking se fait sous la pluie et nous débutons la randonnée dans une atmosphère brumeuse, dans la forêt. L’air est humide, il fait froid.
Le fait que nous soyons seuls, à marcher dans des bois sombres sur de la mousse détrempée donne une atmosphère un peu mystique mais pas très agréable. On se félicite d’avoir eu l’idée d’avoir pris les chaussures gore tex.
Au bout d’une heure de marche, nous atteignons les plateaux en dépassant quelques troupeaux de vaches en liberté. Nous sommes dans la vallée d’Aguas Tuertas. L’ascension n’est pas terminée mais au moins nous avons une vue.
Nous croisons de nombreux randonneurs espagnols car nous sommes vraiment à la frontière entre les deux pays. Une bonne heure et demie de marche nous permet d’atteindre le point de vue principal sur le sommet de Castillo d’Acher situé à 2390 m.
Jon capture l’instant avec de superbes photos. Les couleurs sont tellement variées, entre la terre rouge, le vert des prairies et des crêtes, l’aspect marron et gris de la roche et le ciel bleu magnifique.
Nous ne nous arrêtons pas là et décidons de monter jusqu’au sommet du castillo, le fameux chapeau ! Le début est facile puis, au fur et à mesure, la pente s’accentue.
Nous sommes face à 2 choix possibles : soit prendre le chemin le plus long mais le plus accessible soit couper par une trace peu visible plus rapide : l’ascension par la cheminée ledormeur.
Nous commençons par la deuxième option et nous prendrons la première à la descente. Il faut dire que la fin n’est pas du tout facile avec le passage de quelques rochers assez hauts nécessitant des prises d’escalade et une sacrée prise sur soi du vertige. Heureusement, nous y arrivons et le panorama au sommet récompense les efforts.
Nous redescendons de la montagne par le chemin le plus
long en trail
Et voilà, notre séjour est terminé. En définitive, nous sommes vraiment enchantés de l’ensemble des paysages parcourus, surtout dans l’Aragon et c’est sûr, nous y reviendrons. Nous sommes également agréablement surpris du peu de touristes rencontrés, tout cela parce que la région n’est pas encore très connue et la nature là-bas y est encore préservée.
Bonjour,
C’est magnifique ! et ça donne envie 🙂 Nous allons partir dans ce secteur dans une dizaine de jours également. Est-il facile de se recharger en eau ?? Des endroits de baignade ? et pour le gasoil ? ça semble tellement désertique !
Merci pour votre aide !
Belle journée à vous 2
Carine
Bonjour Carine, il n’y a pas de soucis pour trouver eau, gasoil ou autre 🙂 On reste tout de même près de la civilisation chaque jour entre deux trajets 🙂