Islande 5/6 : Les Fjords de l’Ouest en deux jours
Après la Péninsule de Snæfell, nous nous dirigeons encore plus au Nord de l’Islande, en remontant le long de la route 60. Direction les Fjords de l’Ouest, une région bien moins connue et peu foulée par les touristes, souvent en manque de temps. Au programme : laissez la place aux macareux et aux grands espaces marins !
Au programme de ces deux jours : de la pluie, des falaises et des oiseaux !
Jour 18 : Les falaises de Látrabjarg > Dynjandi (Fjallfoss) > Sandafell > Ísafjörður
Jour 19 : Hvítanes (phoques) > Route 1 > Bifrost > Borganes
Infos utiles
En hiver, la route 60 est le plus souvent fermée pour raison de sécurité à cause de la neige, les fjords sont donc inaccessibles.
Jour 18 : De Flókalundur à Ísafjörður
Le Camping de Flókalundur
Nous arrivons la veille au soir à Flókalundur. Ce camping propose des chambres, un restaurant et un terrain de camping, bien aménagé mais envahi de moustiques, ce qui pourrait en rebuter plus d’un. Il existe des sanitaires avec des douches pour 3000 ISK pour deux. Un début de soirée marquée par une bataille musclée avec les moustiques où j’ai bien failli croire que nous allions plier bagages. Mais tout compte fait, nous réussissons à installer notre campement, loin les uns des autres.
Nous aimons beaucoup cette partie de l’Islande. Tout d’abord parce que les falaises sont impressionnantes et que nous y faisons des découvertes auxquelles nous ne nous attendons pas, mais aussi car cette région est moins touristique que le reste de l’île. Nous n’y croisons pas grand monde.
Mais, comme toujours, il est plus intéressant de vous donner nos impressions plutôt que de décrire les journées dans le détail.
Le bateau abandonné
Le Gardar BA 64 est un navire construit en 1912 et échoué en 1981 sur la plage du fjord Patreksfjörður. Cette épave se situe sur la route 612 à environ 3 kms du croisement entre la route 612 et la 62.
Coordonnées GPS 65.516841, -23.837251
Les Falaises de Látrabjarg
Incontestablement, il s’agit d’un des lieux dont nous nous souvenons en premier lorsque nous repensons à l’Islande. Ces falaises permettent d’observer les macareux à moins de 30 cm, nous ne pensions pas avoir autant de chance, et les deux heures passées là-bas se révèlent magiques ! Bien entendu, ces lieux étant quasiment vierges du tourisme de masse, soyez particulièrement vigilants à l’environnement qui vous entoure afin de le préserver le plus longtemps possible.
Látrabjarg est un cap dont les falaises s’étendent sur 14 kms, le point culminant étant à 444 m. En plus d’être connue pour être le point le plus occidental d’Europe, cette région est surtout réputée pour les millions d’oiseaux qui y trouvent refuge durant l’été.
Infos utiles : Pour s’y rendre
Il suffit d’emprunter la route 62. Une fois arrivé au bord du fjord Patreksfjörður, bifurquez à gauche sur la route 612. Au bout d’une quarantaine de kilomètres, après être passé devant l’épave du Garðar BA 64, puis devant le musée d’histoire locale, vous arriverez aux falaises.
Même si la route est carrossable et peut se faire sans 4*4, elle est mal entretenue, surtout dans sa dernière portion. Elle traverse des paysages à couper le souffle, le long de la baie de Skápadalur. Le parking, Bjartangar, est le point de départ de la randonnée sur la falaise.
La balade au sommet de la falaise
Elle est magnifique et dure environ une heure à deux le long de la falaise. Le vent y souffle très fort, donc attention aux poids-plume ! De plus, de nombreux trous dans le sol, creusés par les oiseaux, ajoutent du piment et du danger. Prévoyez enfin un coupe vent, l’endroit est très exposé.
L’intérêt : l’observation des macareux
Pour le photographe en herbe, Látrabjarg est un peu « the place to be« . En plus de la vue exceptionnelle, les petits macareux familiers se laissent approcher de très très près. La discrétion reste de mise cependant, afin de ne pas les perturber.
Il s’en suit donc, comme vous pouvez vous en douter, deux heures passées à les photographier et à se balader le long de la falaise. Lorsque nous vous disions avoir adoré l’endroit ! 🙂
Après les Falaises de Látrabjarg, nous reprenons la route 60 serpentant le long des fjords. Nous arrivons à la cascade la plus célèbre de la région : Dynjandi !
Les chutes de Dynjandi : Fjallfoss
Il s’agit de l’une des cascades les plus impressionnantes d’Islande, en sept niveaux, rien que ça ! Les sept chutes qui la composent portent chacune leur propre nom. La plus grande s’appelle Dynjandi, et mesure environ cent mètres de hauteur.
Infos utiles : pour s’y rendre ?
La cascade est accessible par la route 60, une route rocailleuse et rougeâtre qui serpente tantôt dans les terres, tantôt au bord de l’eau et qui donne de superbes points de vue sur le fjord Arnarfjörður.
Dynjandi est très bien indiquée et un parking situé en contrebas des chutes permet d’y stationner. Des sanitaires et des tables de pique-nique sont installés à côté d’un terrain herbeux sur lequel on peut planter sa tente de manière totalement gratuite (pour le moment).
Le Mont Sandafell
Cette colline est située juste avant Þingeyri. Son ascension peut se faire à pied et en 4*4. Tout dépend de l’état de vos jambes ou des roues du 4*4 car la pente est assez ardue. Une fois arrivé en haut, le panorama est magnifique sur Þingeyri et les alentours.
La route du Fjord en elle-même
Dans cet article, nous parlons surtout des points d’intérêt où nous nous arrêtons mais la route en elle-même, avec ses multiples lacets sinueux et ses innombrables vues sur les fjords et les montagne vaut le détour à elle toute seule.
Camping de Tungudalur
Après le passage dans un tunnel « en Y », nous nous arrêtons pour la nuit à Tungudalur à 6 km de la ville de Ísafjörður.
Ce petit village est l’un des 4 plus grands domaines skiables d’Islande, c’est ici aussi que se situe notre camping pour la nuit. Pour 3700 ISK pour deux, nous aurons une cuisine chauffée, une douche chaude et des sanitaires, le tout au pied d’une superbe cascade, c’est le pied !
Ísafjörður est un village assez vide, qui s’anime au gré des passages de bateaux de croisière. Il n’y a pas grand chose à y faire vraisemblablement.
Jour 19 : La fin des fjords et le départ pour le Landmannalaugar
Hvitanes : un salut aux phoques à la sortie de la péninsule.
Juste en sortant du fjord d’Ísafjörður , nous rencontrons des phoques se prélassant sur les rochers à quelques mètres de la route : il s’agit de Hvitanes, un lieu célèbre pour y rencontrer ces mammifères.
Les fjords de l’Ouest sont terminés. Au final, nous aurions retenu de ces quelques jours, les paysages magnifiques que nous avons traversé le long des fjords (même si le temps n’était pas si clément que nous l’espérions). Les oiseaux de Látrabjarg et la cascade de Dynjandi resteront un super souvenir.
Nous reprenons la route 61 puis la route 60 jusqu’à Bifrost. La traversée est assez morne. Par la route 1, nous rejoignons Borganes et passons en dessous du fjord Hvalfjörður par le tunnel du même nom. A l’entrée se tient un péage, l’aller simple nous coûte 1000 ISK. Il permet de raccourcir le trajet entre les régions Nord de l’île et Reykjavik de 70 kilomètres environ. Nous rejoignons ensuite Þingvellir puis Laugarvatn par la route 36.
Bonjour, j’aimerai avoir plus d’info sur la façon d’atteinDre le Mont Sandafell.
Ou se situe le début de la pente?
Merciiiii ☺️
Bonjour Nacim,
Voici le point exact du début de la pente 🙂 https://goo.gl/maps/1i4GvkKHRQ42
Ca monte dur 😉 il faut un 4×4 pour arriver en haut (pour la dernière partie surtout) !