Citytrip #3 : 7 jours à Rome
Rome reste une étape incontournable de tout voyage en Italie et c’est bien ici que nous nous rendons, en ce mois d’octobre 2015, quelques semaines après notre virée à Berlin. Nous revoici sur la ligne de départ : direction la Dolce Vita à l’italienne !
Pour résumer notre séjour :
- Premier jour : le quartier de la gare Termini, la Piazza Di Spagna et le Quirinale
- Deuxième jour : Le Vatican, le Pincio et la Villa Borguese
- Troisième jour : La Piazza Venezia, le Capitole, le Campo dei Fiori, la Piazza Navona et le Panthéon
- Quatrième jour : le Colisée, le Circo Maximo et le quartier du Travestere
- Cinquième jour : les Terme Di Caracalla, la colline du Janicule et la Basilique Saint Pierre
- Sixième jour : Via Appia Antica et les Catacombes di San Sebastiano
- Septième jour : Ostia Antica
Que réserver à l’avance ?
- Des billets coupe file pour la visite du Vatican et de la Chapelle Sixtine
- Des billets coupe file pour la visite du Colisée, Palatin et Forum Romain
1er jour : Termini, la Piazza Di Spagna et le Quirinale
Termini Station est un lieu charnière à Rome, c’est l’un des quartiers les plus fréquentés. Tout arrive et repart de cet endroit.
Nos coups de cœur de cette journée sont :
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La Piazza Della Repubblica et Santa Maria Degli Angeli
Bâtie à l’emplacement des anciens Thermes de Dioclétien, cette basilique est littéralement immense. Les colonnes de marbre provenant des thermes antiques sont remarquables, de même que la bande de marbre située au sol avec les signes du zodiaque (la méridienne de Bianchini). Cette bande se poursuit par une sorte de cadran solaire qui n’indique que l’heure du midi solaire. Bref, première basilique, nous sommes emballés !
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La Piazza di Spagna.
Alors, là, comment dire…. Pour oser se balader à cet endroit, après une nuit dans le van, un débarbouillage matinal expéditif, un aller Paris-Rome, et enfin deux heures de marche à pied, il faut être bien sûr de son sex-appeal ! La Piazza Di Spagna est synonyme de « Chanel », « Hermès », «Gucci », bref tout le gratin… Le ridicule ne tue pas heureusement.
En haut de cette place, nous apprécions la Chiesa Della Trinita dei Monti, une petite église toute mignonne, dirigée par une communauté française.
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La Piazza dei Popolo
Découverte de cette autre joyeuse perle de Rome et surtout, de son obélisque datant de l’époque de Ramsès II, tout cela après avoir rasé les murs de Chanel avec mes baskets décathlon et le pull troué de Jon.
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La Fontaine de Trevi
L’incontournable et l’unique, pour finir cette journée haute en couleur. Une cerise sur un gâteau malheureusement un peu amoché car en travaux lors de notre passage.
et pour aller plus loin…
- Le Palazzo Massimo est une galerie à visiter si vous êtes muséophiles car elle contient la plus grande collection d’Italie consacrée au monde romain. Ce n’est pas notre cas mais rien que l’architecture extérieure assez massive est à voir.
- Le Palazzo di Quirinale. Nous apprécions surtout l’ascension jusqu’au palais, à travers les rues pavées du Quirinale. Accrochez lacets, poumons et sac-à-dos bien solidement !
- La Fontaine du Triton sur la Piazza Barberini en plein cœur du Quirinale, qui est, elle aussi, très connue.
2ème jour : Le Vatican, le Pincio et la Villa Borguese
Un petit conseil :
Sachez que le Vatican et ses musées sont synonymes de gros programme à caser dans une grosse journée. Bien-sûr, vous n’êtes ni enceinte, ni à l’article de la mort, ni handicapé, sinon ce ne serait pas drôle. Vous n’êtes donc pas prioritaire, mais donnez vous ce petit plaisir de doubler tout le monde grâce aux billets coupe-files.
Eh oui, non seulement vous gagnerez une heure, mais surtout, vous ressentirez l’euphorie de gratter tout le monde sans que personne ne vous dise rien . Bien-sûr, ils n’en penseront pas moins, mais on s’en fiche 🙂 Bref, vous serez en forme pour admirer l’ensemble des œuvres contenues dans les 1400 salles constituant les 12 musées du Vatican. Bon courage !
Nos coups de cœur de ces musées sont :
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La Chapelle Sixtine, bien sûr.
Nous n’allions pas l’oublier… Lieu emblématique des tenues de conclaves, et entièrement restaurée il y a peu d’années, elle est noire de touristes à tout moment de la journée. C’est un haut lieu de la peinture mondiale, de par les œuvres de Michel Ange, mais aussi celles de Botticelli. Bref, elle est située au fin fond du musée du Vatican et nous la visitons en dernier, mais comme on dit, le meilleur pour la fin. Photos interdites, mais en même temps, tout le monde a le nez en l’air donc question photogénie, nous reviendrons…
- Les Chambres de Raphaël
Juste précédant la Chapelle Sixtine, il s’agit de salles de réceptions très célèbres de par leurs multiples fresques. A voir aussi absolument…
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L’Escalier à double hélice de Bramante
Un petit air de Chambord en beaucoup plus magistral. Vous ne pourrez pas passer à côté car c’est un passage obligé pour sortir du Vatican. Le double escalier hélicoïdal permet à ceux qui montent de ne jamais croiser ceux qui descendent.
Nous avons visité rapidement le Musée Étrusque et la Pinacothèque. Ils ont à voir pour les plus courageux mais ils ne sont pas essentiels.
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Les Jardins du Vatican
Nous ne les avons pas visités car ils sont uniquement ouverts au public le matin. L’après midi, ils sont réservés au Pape pour son repos et sa méditation. La réservation est obligatoire et le prix d’entrée est assez élevé (environ 30 euros). Mais les ayant entre aperçu du haut de la Basilique Saint Pierre, ils ont l’air de valoir le détour.
Ci-tôt les musées terminés, direction le Castel Sant’Angelo
Situé sur la rive droite du Tibre, à proximité de la Via Della Conciliazione, ce château date de l’époque d’Hadrien. Il servit, tour à tour, de mausolée, de forteresse, de prison puis, enfin de palais pour les papes…
Comme beaucoup de monuments à Rome (et dans le monde), un miracle aurait eu lieu au dessus de la bâtisse : l’archange Saint Michel serait apparu pour signifier la fin de la peste à Rome. A l’instar de tout bon docteur, on ne l’honore pas par un hôpital à son nom mais par un bâtiment beaucoup plus imposant. La classe !
Le Pincio
C’est l’une des septs collines de Rome, située au nord du Quirinal, et dominant le Champ de Mars.
Nous avons bien aimé sur cette colline :
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La Villa Borghese, la villa Giulia et la Villa Médicis.
Ce sont surtout les musées à l’intérieur qui méritent le détour mais nous ne sommes vraiment pas muséophiles, vous l’avez compris. L’extérieur donne déjà un avant-goût de ce qu’il y a à l’intérieur. La Galerie Borghese abrite une partie importante de la collection Borghese constituée de peintures, de sculptures et d’antiquités.
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Les jardins du Pincio
Ils sont réputés parmi les plus étendus et les plus verdoyants de Rome.
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la Piazza di Siena,
Il s’agit d’une ancienne piste de courses de chevaux, réservée aux épreuves équestres sous l’empire Romain.
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Mais surtout la terrasse du Pincio.
Cette terrasse domine la Piazza Del Popolo et elle est juste top pour le coucher de soleil 🙂
3ème jour : La Piazza Venezia, le Capitole, le Campo dei Fiori, la Piazza Navona et le Panthéon
Rome est un lieu immense, on nous avait dit qu’on s’y perdrait, et bien, pari réussi ! Nous choisissons d’être organisés pour une fois : format visite de la ville par quartier !
Nos coups de cœur de cette journée sont :
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la Piazza Venezia.
C’est l’artère et la plaque tournante de la ville et je dirais même mieux : un joyeux bordel ! Il n’y a qu’à regarder le policier, debout sur son marche pied en plein milieu de la place, tentant de faire entendre raison au trafic routier romain, à grand coups de sifflet désespérés. La place est surtout connue pour le Vittoriano dédié à Victor Emmanuel II, ré unificateur de l’Italie. Ce palais s’appelle en jargon romain la « machine à écrire » :-). A deux pas, nous visitons la Basilique Santa Maria in Aracoeli, un peu à l’étroit depuis la construction du mastodonte à proximité.
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La place du Capitole
Dessinée par Michel-Ange, elle mérite le détour pour ses statues et la vue qu’elle offre. Pour aller plus loin, nous sommes passé par le Théatre Marcello, l’église Santa Maria in Cosmedin et la Bouche de la Vérité mais nous ne nous y arrêtons pas du fait de l’afflux touristique. Ces trois monuments ne méritent pas forcément le détour.
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Le pont Æmilius (ou Ponte Rotto),
Il s’agit du plus vieux pont en pierre de Rome, en direction de l‘île Tibérine.
- Le Campo dei Fiori
C’est un quartier vraiment typique et très touristique. Il est constitué de ruelles pittoresques aux murs très colorés. Il y a un marché tous les matins, et beaucoup de bars et de terrasses. Bref, animation prévue à 100%. A côté, le Palais Farnèse abrite l’Ambassade de France.
- La piazza Navona
Il s’agit certainement de l’une des plus belles places de Rome ! Elle est bâtie sur l’ancien stade romain de Domitien et reprend la forme de la piste. La place est ornée de trois fontaines dont la majeure s’appelle la Fontaine des fleuves , oeuvre du Bernin. Elle représente les quatre fleuves les plus importants de l’époque : le Nil, le Danube, le Gange et le Rio de la Plata.
A l’instar de Montmartre, beaucoup de peintres ambulants prennent place à cet endroit. Pour information, l’Église Sainte-Agnès-en-Agone, bâtie sur le site, comporte une coupole ornée de fresques peintes par Ferri représentant la Gloire du Paradis.
- Le Panthéon
Erigé à l’initiative d’Agrippa en 27 avant J.C, cet édifice est le reliquat antique le mieux conservé de Rome et le plus époustouflant de par sa grandeur, avec des hauteurs de colonnes qui n’en finissent plus. Une fois à l’intérieur, le spectacle continue avec la plus grande coupole jamais construite par l’Homme, d’un diamètre de plus de 43 mètres. On y trouve le tombeau de Raphaël, mais selon la légende, il semblerait qu’il n’y ait plus rien dans la tombe depuis bien longtemps. Pour information, la visite est gratuite, cela fait toujours plaisir.
Pour aller plus loin :
Lors de notre troisième jour, nous passons aussi par la Piazza di Montecitorio devant le parlement italien, afin d’admirer l’obélisque du même nom. Ce monument fut amené à Rome à l’époque d’Auguste.
Pour finir, nous arrivons en fin de journée sur la Piazza della Minerva pour admirer un piédestal conçu par le Bernin et célèbre, constitué d’un éléphant de marbre.
4ème jour : le Colisée, le Circo Maximo et le quartier du Travestere
C’est parti pour notre quatrième journée à Rome. Au programme, un planning chargé, un chouette soleil et des baskets encore chaudes de la journée d’hier. Let’s go !
Nos coups de coeur de cette journée sont :
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Le Colisée
Situé à l’extrémité de l’ancien Forum Romain, ce monument est bien entendu le symbole de Rome et le point de rendez vous de tous les touristes. Si le Colisée est en parti détruit aujourd’hui, c’est d’avantage dû aux pillages humains qu’aux dégâts météorologiques. Ainsi, on se serait servi du Colisée lors de la construction de la Basilique Saint Pierre. L’amphithéâtre le plus célèbre du monde romain était destiné à accueillir les gladiateurs.
Pour information, les billets coupe files sont d’une utilité précieuse pour la visite du Colisée. L’heure de visite doit être pré réservée sur internet auparavant, mais cela vous épargnera de longues heures d’attente. Les billets d’entrée donnent droit à la visite des jardins du Palatin à proximité et au Forum Romain. Ils sont valables deux jours. Le prix plein tarif est de 12€ avec un audio guide à4€. C’est gratuit pour les moins de 18 ans.
Nous arrivons avant 10 heures afin d’éviter l’afflux massif des touristes. Nous voulions visiter les sous sols du Colisée mais ceux-ci ne sont accessibles qu’aux visites guidées malheureusement.
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Les jardins du Palatin.
Le Palatin constitue l’une des sept collines de Rome. Nous pouvons y accéder grâce aux billets d’entrée du Colisée. En donnant sur les hauteurs, il permet une vue d’ensemble sur l’ensemble du Forum Romain. Les jardins offrent une super promenade entre midi et deux parmi les pins ombragés.
Ne pas oublier d’aller jeter un coup d’oeil à l’Arc de Triomphe de Constantin situé aux pieds du Palatin. Un superbe monument ouvragé à ne pas louper.
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Le Forum Romain
Nous ne pouvons pas visiter Rome sans passer une bonne partie d’une journée dans les forums Romains. Tout n’est que décombres et éboulements mais pourtant, ils représentent l’une des attractions principales pour qui vient dans la capitale italienne. Ce dédale de ruines offre une super balade mais il vaut mieux préparer sa visite et nettoyer ses lunettes pour comprendre un tant soi peu ce que l’on visite. Nous nous souvenons entre autre de l‘Arc de Septime Sévère retraçant l’ensemble des victoires de l’empire Romain, le temple d’Antonin et Faustine, celui de Romulus et le temple de Vesta.
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Le Circus Maximus
Situé entre le Palatin et l’Aventin, il s’agit du plus vaste et du plus ancien hippodrome de Rome, lieu des courses de chars et de chevaux. De nos jours, il se trouve dans le Rione de Ripa et reste le théâtre de grands rassemblements et de concerts.
Pour information, ce parc est à entrée libre et gratuite.
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Le quartier du Travestere.
Nous y passons la soirée. Ce n’est pas le quartier le plus célèbre de Rome mais c’est celui que nous préférons. De nombreux Vespa , le charme de petites ruelles à l’italienne où le linge (propre, j’espère) est étendu au dessus de nos têtes, beaucoup de bars !
En quelques années, ce quartier, situé sur la rive gauche du Tibre, est devenu un lieu assez branché ou tout du moins très dynamique le soir. Tout est articulé autour du cœur du quartier symbolisé par la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere, l’une des plus anciennes églises de Rome. Bref, un lieu idéal pour manger le soir, ou mieux pour s’y loger.
Pour aller plus loin :
Après le repas du midi, nous visitons une petite église très sympa à proximité du Colisée dont nous ne nous rappelons plus le nom. Bref,elle n’a aucun point commun avec les énormes basiliques qui restent les piliers de l’architecture romaine. Mais tout cela pour dire que les petits édifices ne sont pas non plus dénués de charme.
Rome By Night
Nous profitons d’avoir un peu de temps ce soir là pour repasser par les plus beaux monuments et les plus célèbres afin d’avoir une vision de nuit. Les couleurs sont changeantes, l’impression est nouvelle et le plaisir est autre mais tout aussi puissant.
5ème jour : les Thermes De Caracalla, la colline du Janicule et la Basilique Saint Pierre
Cette journée est l’une des plus sympas que nous ayons passé à Rome.
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Les Thermes de Caracalla
Sans conteste l’un des coups de cœur de notre excursion romaine. Situés au pied de la colline de l’Aventin, au sud de Rome, ces Thermes ont été inaugurés sous l’empire de Caracalla en 216 après J-C. Les Romains avaient déjà tout compris : soins du corps, bonne alimentation, repos après le travail, lectures, sport…
Dès nos premiers pas sur le lieu, la visite se révèle grandiose ! On se sent très petits et on s’imagine remonter dans le temps et utiliser ces lieux comme les riches habitants de la cité. La cerise sur le gâteau : le site est désert. Nous sommes dimanche donc la plupart des personnes sont vraisemblablement agglutinées à Saint Pierre pour la messe hebdomadaire du Pape (enfin, nous supposons…)
Pour information, le billet Appia Antica, permettant l’entrée au site, est cumulatif avec la visite du Mausolée de Cecilia Metella et de la Villa dei Quintili. Il est valide 7 jours, au tarif plein de 6 € et réduit de 3 €.
Bref, allez y sans crainte, vous ne regretterez pas la visite !
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La colline du Janicule
Située vers le nord du Travestere, le Janicule est l’une des sept collines de Rome et sépare ce quartier de celui du Vatican. Une randonnée appelée la Passeggiata di Gianicolo est possible à partir de la Fontana Paola et offre une vue imprenable sur la ville. La promenade se poursuit par la Rampa della Quiercia afin de rejoindre le Vatican et ainsi enchaîner par la visite de la Basilique Saint Pierre. Bref, une véritable bouffée d’oxygène après ces 4 jours passés à arpenter la capitale italienne !
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la Basilique Saint Pierre.
La place Saint Pierre et la basilique du même nom sont situés au cœur du Vatican qui est un état-citée et le berceau de la chrétienté mondiale. Le lieu est juste hyper fréquenté tout au long de l’année.
Saint-Pierre du Vatican est le plus important édifice religieux du catholicisme, érigée sous la volonté de l’empereur Constantin, à l’emplacement du cirque de Néron. Selon la légende, elle serait construite sur la tombe de l’apôtre Pierre (datant de 60 après J.C), à l’endroit même où il fut crucifié. Ses architectes les plus importants sont Bramante, Michel-Ange et Le Bernin. Les proportions de la coupole et de la basilique en elle-même sont impressionnantes et on s’en rend compte vraiment à l’intérieur : la hauteur du baldaquin du Bernin érigé au dessus de l’autel est assimilable à un immeuble de dix étages ! Rien que ça…
Au début, nous voulions visiter la Basilique dès le matin, mais étant dimanche, cela se révèle mission impossible : basilique fermée, messe du Pape, Marielle et Jon dehors ! Bref, oubliez le dimanche mais, pour tous les autres jours de la semaine, n’hésitez pas à y aller tôt dès l’ouverture à 8h30 pour éviter l’afflux de touristes. L’accès à la basilique est gratuite mais celui de la coupole est payant.
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La Place Saint Pierre
Elle est, elle même, très imposante et pour cause… le Bernin avait pour consigne de construire une esplanade pouvant accueillir tous les fidèles venus écouter les allocutions du Pape. Il ne devait pas beaucoup dormir en pensant à son cahier des charges, ce pauvre homme…Mais, pari réussi si on se réfère aux dimensions du mastodonte !
En entrant dans la Basilique, nous croisons les Gardes Suisses, encore vêtus de leur costume élaboré au 16ème siècle par Michel- Ange.
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Et enfin, un petit mot sur la Coupole de la Basilique Saint Pierre
L’accès se fait depuis le côté droit de la basilique. L’entrée est payante et on peut faire la première partie du chemin en ascenseur. D’ailleurs, passée un certain horaire, c’est le seul chemin possible. Sinon, à vous les 537 marches, et avec le sourire, s’il vous plaît !
Pour continuer à rire encore un peu, la dernière partie s’effectue, de toute façon, à pied et il s’agit de la portion la plus délicate. L’escalier est sinueux, passe par des couloirs très étroits et est bas de plafond. Bref, mesurez vous : pas plus d’1m70, 80 kilos, les chauves s’abstenir ! Bien-sûr, les claustrophobes, allez-y : vous aurez 20 cm devant votre nez pour respirer, cela devrait vous suffire. Pour finir, car cela ne serait pas drôle autrement, sachez qu’une fois engagé, il est quasiment impossible de rebrousser chemin du fait de la queue devant et derrière. Bref, enjoy your trip ! Pour vous récompenser, la vue extérieure sur la ville au sommet du dôme est magnifique.
6ème jour : la Via Appia Antica et les Catacombes di San Sebastiano
Changement de programme de dernière minute, nous voulions visiter Ostie mais qui est malheureusement fermé le lundi. C’est donc parti pour une balade le long de la très célèbre Via Appia. Cette route construite construite en 312 av. J.-C joignait à l’origine Rome à Capoue, puis qui fut prolongée jusqu’à Brindes.
Nous ne sommes pas déçus d’y avoir fait un tour, c’est l’un de nos parcours préférés à Rome. En traversant cette route antique, pavillonnée, bordée de monument funéraires, nous avons vraiment l’impression de retourner à une autre époque. Bref, moment idéal pour une balade calme et agréable, en pleine nature, loin des gros sites touristiques.
Nous en profitons pour visiter les Catacombes de Saint-Sébastien, situées sous la basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs. La visite se déroule obligatoirement en groupe avec un guide… On parcourt des dédales immenses de souterrains partant dans tous les sens. Le gros souci de cette visite est qu’elle se passe un peu en mode éclair : nous n’avons pas le temps de nous arrêter, ni même de comprendre ce que l’on voit, on marche et c’est tout. Bref, vraiment dommage, les catacombes sont impressionnantes et l’atmosphère y est très particulière mais du fait de la visite, nous ne recommandons pas ces dernières.
Pour information, les transports en commun, et en particulier les bus, sont très peu nombreux. On peut avoir des difficultés pour se rendre aux catacombes et surtout pour en revenir…
Et pour finir, nous fêtons notre dernière soirée romaine en plein cœur du Travestere. Losqu’on vous dit que nous avons apprécié ce quartier… 🙂
7ème jour : Ostia Antica
Lever aux aurores pour ce dernier jour dans la capitale italienne. Au programme d’aujourd’hui, la visite éclair d’Ostia Antica avant de reprendre l’avion.
Le site archéologique est géant et magnifique ! Une véritable ville à ciel ouvert, qu’on pensait beaucoup moins étendue que ça. De plus, Ostie est très peu fréquentée par les touristes car, la plupart du temps, ceux-ci ne restent pas suffisamment longtemps à Rome pour se permettre d’y aller. C’est donc un endroit calme dont la fraîcheur et la sérénité contraste avec le bruit et l’agitation de la tumultueuse Rome.
Dans les temps antiques, Ostie était un port reliant Rome à la mer et donc, le principal lieu de commerce maritime des Romains, elle comptait environ 50 000 habitants. Au cours des siècles, le littoral s’est modifié et le limon a sédimenté. Ostie se situe actuellement à environ deux kilomètres de la Mer Méditerranée. De nos jours, le site reste incroyablement bien conservé.
Bref, l’un de nos coups de cœur de ce séjour, n’hésitez pas à aller y passer au minimum une matinée.
Quelques informations:
- Pour s’y rendre, le meilleur moyen reste le train : A la gare Roma-Lido accolée à l’arrêt Pyramide du métro, vous pouvez prendre le train en direction d’Ostie et descendre à Ostia Antica. Un simple ticket de métro aller à 1.50 euros suffit et le trajet dure 40 minutes. Puis, en sortant de la gare, emprunter la passerelle bleue en face. De toute façon, le site archéologique est indiqué.
- Le prix d’entrée du site est de 8 euros. Ne vous faîtes pas avoir, Ostie est fermé le lundi !
- Prévoyez un pique nique si nécessaire car vous ne pourrez pas sortir et revenir dans le site. Il y a tout de même une cafétéria sur place.
Pour aller plus loin…
A proximité du site antique est érigé le bourg actuel d’Ostie, édifié pendant la Renaissance, lorsque les derniers habitants abandonnèrent le site antique. C’est petit, c’est charmant et on en fait très rapidement le tour…
Quelques renseignements sur les modalités du voyage.
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Quid de notre chemin…
Nous optons pour un vol au départ de Paris- Beauvais grâce à la compagnie Ryanair. Le prix pour se rendre à Rome reste très attractif grâce aux comparateurs de vol, mais devient rapidement salé si l’enregistrement en ligne n’est pas fait en amont. Bref, histoire vécue, n’oubliez pas ! 🙂 Un petit café et trois respirations profondes plus tard, nous voici dans l’avion prêts à décoller « en parfait état de calme » comme préconisé dans les consignes de sécurité à bord… avec un porte monnaie un peu plus léger.
L’arrivée de ce vol est l’aéroport de Ciampino situé à une vingtaine de kilomètres de Rome. La navette de l’aéroport nous dépose à Termini Station en une demi-heure (Comptez 4 euros l’aller)
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Quid des visites ?
Nous le mentionnons très peu dans l’article mais nous visitons plusieurs basiliques incontournables à Rome. Les quatre principales sont :
1/ La Basilique Saint Pierre
2/ La Basilique Sainte Marie Majeure (Basilica Di Santa Maria Maggiore)
Située au sommet de la colline de l’Esquilin, c’est l’une des plus célèbres de Rome. Attenante à celle-ci, la colonne de « la Vierge à l’Enfant » provenant de la Basilique de Maxence et Constantin est tout aussi connue.
3/ La Basilique de Saint Paul Hors des Murs (Basilica di San Paolo fuori le mura).
Nous ne l’avons malheureusement pas visitée.
4/ La Basilique Saint Jean du Latran (Basilica Di San Giovanni in Laterano)
S’agissant là-aussi d’un monument magnifique et incontournable, cet édifice défini comme la cathédrale du Pape en tant qu’évêque de Rome. C’est la plus vieille église de Rome, érigée en 320, Saint Pierre aurait été construite 10 ans plus tard..
Prévoyez bien votre programme lors de votre séjour à Rome, le temps passe vite et il y a énormément de choses à voir. Soyez tranquille car la majorité des églises et basiliques sont gratuites. Par contre, faîtes attention aux jours de fermeture (surtout le lundi !)
L’ensemble des petites fontaines de Rome donnent accès à de l’eau potable. Il n’y a pas de crainte à avoir pour la boire et c’est vraiment intéressant lorsqu’on passe l’ensemble de la journée à piétiner.
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Quid des transports ?
Sueurs froides garanties : les Italiens ne savent décidément pas conduire ! Beaucoup de monde, beaucoup d’embouteillages, beaucoup d’erreurs… J’avais l’intention de louer un scooter pendant notre séjour à Rome mais c’est une fausse bonne idée. Nous optons plutôt pour un Roma PASS de 7 jours appelé CIS (environ 24 euros par personne). Ceci nous permet d’avoir un accès gratuit aux bus et au train pour aller à Ostie.
A noter que le métro ne contient que deux lignes et il contourne le centre historique. Une troisième est en construction mais ce n’est pas la meilleure option actuellement.
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Quid de la gastronomie ?
Nous venons à Rome et nous buvons un vrai cappuccino italien. Pour nous, véritables férus de café, c’est une victoire et, en tout cas, un vrai délice. Rien que pour cela, j’aurai bien enlevé un Barista italien que j’aurai ramené dans mes valises. Bref, pas vue, pas pris !
Je dirais que le même engouement était présent pour les expressos, et même pire… A un moment, on ne lutte plus contre l’addiction…
Se convertir à l’Anti-Pasto : Nous ne l’expérimentons pas car vous vous en doutez, nous sommes toujours le nez dans notre tasse à café. Mais nous reviendrons pour tenter l’Anti Pasto : condensé de fromages, toasts, poivrons marinés, tapenade et cocktails, le tout laissé au libre choix du consommateur !
Reste aussi à expérimenter les pizzas et les pâtes sous toutes leurs formes. Nous avons essayé de relever le challenge mais sept jours n’ont pas été suffisants pour nos petits estomacs pour crier victoire.
Haaaa Roma ❤️ que j’ai aimé cette ville, on s’est peut-être croisés , même période que vous
moi ce sont les gelati tous les jours et monsieur comme toi l’expresso
Chapeau d’écrire un article en décalé de 2 ans!